Homologation produit Cruiser, une homologation qui se laisse désirer
L’homologation du Cruiser pose de nombreuses questions. Les conditions évoquées pour son utilisation laissent soucieux. Jean-Paul Renoux, responsable maïs France chez Arvalis commente.
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« On ne sait pas si l’on aura un produit pour protéger 3 millions d’hectares » déplore Jean-Paul Renoux en parlant des contraintes liées l’homologation du Cruiser. « Nous sommes en attente pour son homologation. Mais nous savons qu’elle sera soumise à des contraintes » affirme-t-il en évoquant l'utilisation du produit « avant le 15 mai » et d’une « alternance » de l’utilisation du produit une année sur deux.
« On ne sait pas si l’on aura un produit pour protéger 3 millions d’hectares » (© Terre-net média) |
« Il nous faut un produit de secours »
Jean-Paul Renoux l’espère « vivement ». Des zones comme le Sud-Ouest et l’Ouest Bretagne, sont très favorables aux taupins par leurs caractéristiques pédoclimatiques et leurs dates de semis très tardives. « Le 15 mai est réellement contraignant » affirme-t-il. « Nous estimons de 30 à 40% le nombre de dépassement de cette date pour les semis » déclare-t-il.
Deuxième point, l’utilisation du produit une année sur deux. Dans des zones comme le Bassin de l'Adour, « nous estimons les pertes de 15 à 30%. L’année dernière c’est là que le Cruiser s’est le plus vendu. Sur ces zones où la pression de taupins est importante, il nous faut un produit de secours » insiste Jean-Paul Renoux.
« Nous travaillons sur les pyréthrinoïdes et les cypermethrines » dit-il, en évoquant les pistes sur lesquelles Arvalis travaille afin de trouver des solutions efficaces.
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